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 Fast food » ou repas du Seigneur? par Nicolas Ciarapica

par nicolas le 17 septembre 2011 · 0 commentaire

dans la rubrique Apostasie et erreurs doctrinales,Etat du monde chrétien,Problématiques chrétiennes

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blogdei

NDLR: Un article paru sur notre ancien site voxdei le 16/04/2000, qui peut servir de base à une discussion non pas pour diviser et séparer les églises, mais pour creuser le sens du symbole que nous rappelons chaque dimanche.

Lire 1 Corinthiens 11; 18 à 34
et Jean 6; 26 à 58

Chers amis, je voudrais cette semaine vous faire réfléchir sur un point qui me tient à coeur: le Repas du Seigneur. Voici un sujet qui touche à la vie-même du chrétien puisqu’il s’agit de sa communion et de son intimité avec le Seigneur. Nous verrons ici comment le sens de cette union a été perverti, et à quelle mascarade se livrent de nos jours les communautés évangéliques de tous poils. Imitant la société de consommation, elles ont introduit l’usage des gobelets plastiques. Pourquoi? C’est ce que nous allons voir… Mais d’abord, j’aimerais parler du vrai Repas, tel que la Bible nous le montre. Il existe entre ce repas et l’ersatz qui en est fait de nos jours la même différence qu’entre un festin chez un grand chef, et un « repas » sur le pouce dans un fast-food !

Le pain: le vrai Corps

Si vous avez relu Jean 6, vous pourrez comprendre que la chair, le pain, c’est le corps de Christ, c’est à dire l’assemblée de Ses élus, de ceux que le Père hisse vers Lui (v.44). Jésus savait dès le commencement qui seraient ceux qui le trahiraient. Nous voyons donc dès l’origine des temps évangéliques que le mélange était déjà présent ! Pourtant Jésus communiait (partageait la même chère, la même table) avec l’apostat et le renégat, marquant par là que la communion véritable était d’ordre spirituel.

Le vin, la colère et la souffrance

Soyons simples. Que typifie le vin dans la Bible? Tout simplement l’ivresse qui rend artificiellement gai, puis qui anesthésie. Le vin sans mélange, typifie la colère de Dieu. Certains se sont laissés envoûter par un vin jeune, nouveau, aux puissantes vertus enivrantes et troublantes. Ils ont oublié la parole de Jésus: personne après avoir goûté du vin vieux ne veut du nouveau, car il dit: le vieux est bon ! Ce vin vieux, c’est la borne ancienne, la vieille vérité apostolique telle que nous la révèle la Bible, vieillie en fûts de chêne ! La bouteille coûte cher, mais le connaisseur sait qu’elle en vaut le prix…

Le Corps rompu

Le texte qui sert de base à la Cène telle que pratiquée commence ainsi: le Seigneur, dans la nuit où il fut TRAHI prit du pain et le ROMPIT… Que signifie ce symbole de trahison, de pain, et de pain rompu? Le pain, c’est donc le corps des croyants. Le pain rompu, c’est le corps de Jésus, brisé par le Jugement de Dieu qui sépare les vrais croyants d’avec les faux. Certains, se disant croyants, sont capables de trahir leurs frères, comme Judas trahît Jésus. Prendre le pain signifie s’identifier totalement au Seigneur et à Son Corps, l’Eglise invisible, transcendant les dénominations. Prendre ce corps, ce pain sans discerner que Dieu a frappé le Berger pour unir Ses brebis, c’est prendre un jugement contre soi-même.

Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire?

Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Nous le pouvons, disent deux hommes téméraires. Et ils burent effectivement la coupe de la souffrance. La coupe du Seigneur, elle, était pleine du jugement de ce monde: haines, amertumes, meurtres, vols, tourments, angoisses, la liste est longue, et le Seigneur a faibli, tant était forte la pression. Mais avant, il avait prié pour que nous soyons un (Jean 17). Il avait supporté un tel combat qu’il avait fait éclater les vaisseaux sanguins de sa tête, mais il avait vaincu. Quand le diable vint le chercher pour essayer de l’assassiner (Jean 18), il dit: c’est moi; laissez aller ceux ci. Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve, en d’autres termes. Il disait cela afin que s’accomplisse la parole: je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. Résistant dans la chair, Pierre sorti son épée, mais Jésus lui dit: il faut que je boive à ta place et à la place de tous les hommes la coupe que le Seigneur me tend.

Boire son sang, manger sa chair

En regard de ce que nous venons de dire, manger sa chair, c’est faire sa volonté (la « viande » dont nous parlions ces semaines passées). Manger sa chair, c’est se reconnaître uni à tous les véritables croyants. Pas avec ceux du parvis, qui altèrent et tordent la parole de Dieu, l’annulant au profit de leurs commandements d’hommes. « Règle sur règle, loi sur loi », comme disait Jérémie.
Le sang du Seigneur est vraiment un breuvage. En le buvant à la source spirituelle, nous avons la vraie vie spirituelle. De cela, nous pouvons témoigner dans le monde matériel en prenant une coupe, et en rompant le pain, entre nous, dans un repas commémoratif.

L’eucharistie dans l’Eglise romaine

L’eucharistie (littéralement « donner des mercis »), imitation grotesque de la Cène consiste à renouveler le sacrifice de Jésus. La Bible enseigne que Christ est mort et qu’il a présenté à Dieu une seule fois le sacrifice de sa vie pour les péchés du monde. Celui qui communie dans l’église Romaine communie à une « table de démons », et court le risque de prendre un terrible jugement contre lui-même. La transsubstantiation, doctrine chérie du diable, a coûté des centaines de milliers de vies aux enfants de Deu qui étaient revenus à la simplicité de la Bible. Ceux-ci sont morts car ils refusaient de croire en la « présence réelle » de Jésus dans l’hostie. Ils ne voulaient pas de ce « cannibalisme », insulte à l’intelligence, et blasphème contre le sang du Seigneur, puisque la messe, « sacrifice non sanglant », consiste à mettre à mort le Christ à chaque célébration et à renouveler le sacrifice pour les péchés. C’est de la sorcellerie et je vous le redis: ne communiez pas à la table des démons.

Les gobelets plastiques

Si, dans nos milieux, nous ne blasphémons pas ouvertement le sang du Christ, nous avons au contraire introduit d’autres dieux. Le fait de prendre sa petite sainte cène personnelle, avec son petit caddie spirituel, dans le supermarché de nos églises multitudinistes montre quel peu de cas nous faisons de la Parole de Dieu. De petits crackers, de petites briques de jus de raisins, et des milliers de jeunes ont communié au sang et au corps du Christ; c’est ce que l’on voit de plus en plus dans les multiples conférence pour la jeunesse qui fleurissent dans le monde. Ailleurs, ce sont des gobelets en plastique ou en verre qui ont été introduits. Dans quel but?

SIDA et hépatites…

La véritable raison de ce culte rendu à Hygios (la déesse de la santé) est la peur. La peur d’attraper une maladie, SIDA ou Hépatites, en buvant la même coupe que notre voisin. Nous disons au Seigneur: je ne t’aime pas suffisamment pour risquer de prendre une maladie, par amour pour Tes commandements. Je n’aime pas mon frère ou ma soeur suffisamment pour partager ses fardeaux, au risque d’attraper sa maladie. Et mon frère reste malade. Je ne t’aime pas suffisamment Seigneur pour risquer de donner ma vie pour toi et pour lui ou pour elle. Du reste, aucune législation française ne nous impose d’utiliser ce simulacre hygiénique.

C’est pour cela qu’il y a beaucoup d’infirmes et de malades…

Mon frère, ma soeur, que tu sois ancien dans ton assemblée, pasteur, diacre ou simple croyant, je voudrais terminer sur les paroles-mêmes de Dieu, et te demander de remettre en question tes pratiques, Bible en main. « C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts », dit l’apôtre Paul à ceux qui prennent un jugement, car ils ne discernent pas le corps.
Et nous, nous avons jonglé avec le texte, avec la Bible, et nous avons instauré de petits gobelets très hygiéniques, sans comprendre que la Parole de Dieu, voici 2000 ans, parlait déjà de nous! Avons-nous voulu en réalité éviter à certains de prendre un jugement contre eux-mêmes? Ce faisant, nous avons montré qu’eux et nous étions déjà effectivement sur un jugement ! Réfléchissez-y…

Que faire donc?

Que faire donc? Ne plus communier avec les « publicains »? Nous séparer des églises apostates? Je n’ai pas de solution toute faite. Je vous demande juste, au nom du Seigneur Jésus, de sonder vos Bibles et vos consciences à la recherche de la réalité profonde de Dieu. Si, ce faisant, vous réalisez que vous n’êtes encore jamais allé au-delà du parvis, alors sachez que Dieu vous invite: « J’entrerai chez toi, et je souperai avec toi et toi avec moi », dit Jésus dans Apocalypse. Si tu trembles encore dans le lieu saint et que tu croies que le lieu très saint est encore réservé à quelque élite, pasteur ou gourou, sache que tu te prives de la grâce surabondante de Dieu. Il te faut entrer dans l’eau profonde, la conscience lavée dans le sang.

A bon entendeur, salut !

Nicolas ><>

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